Les tensions entre Gérard Lopez et les supporters des Girondins de Bordeaux atteignent un nouveau sommet. Alors que les ultras multiplient les manifestations pour exiger son départ, le propriétaire hispano-luxembourgeois du club affiche une indifférence déconcertante, préférant se concentrer sur ses activités personnelles plutôt que de répondre aux inquiétudes des fans.
Samedi dernier, les ultras du Virage Nord ont une nouvelle fois exprimé leur colère lors du match face à La Roche-sur-Yon. Malgré les slogans hostiles et les appels à son départ, Gérard Lopez était absent des tribunes. Pendant que les supporters réclamaient son retrait, le président des Girondins se trouvait dans le sud-est de la France, participant au Grand Prix de France historique sur le circuit du Castellet.
Cette absence n’a fait qu’attiser la frustration des supporters, déjà exaspérés par la gestion du club. Les North Gate, groupe ultra des Girondins, ont même interpellé les pouvoirs publics pour qu’ils interviennent et poussent Lopez à vendre le club.
La réputation de Gérard Lopez dans le monde du football n’est plus à faire. Son passage au LOSC, à Mouscron, et maintenant à Bordeaux, a souvent été marqué par des polémiques financières et des tensions avec les supporters. Son implication dans le sport automobile, notamment avec l’écurie Lotus, n’a pas non plus laissé que des souvenirs positifs.
Sur les réseaux sociaux, les critiques fusent. Le compte humoristique « Fédération française de la lose » n’a pas manqué de tacler Lopez : « Si j’étais la voiture, je ne serais pas en confiance parce que son destin, c’est d’aller droit dans le mur. » Une métaphore qui résume bien le sentiment des supporters bordelais.
Malgré les protestations, Gérard Lopez ne semble pas prêt à céder. Il affirme vouloir poursuivre son projet avec les Girondins et les ramener dans le monde professionnel. Mais avec une relation aussi dégradée avec les supporters, et des résultats sportifs mitigés, le chemin s’annonce compliqué.
